Moção e Apelo
Comunicado final aos órgãos de comunicação social 12/11/2006
Intervenções
Lista de Partidos Presentes
Notas de Imprensa
Fotografias/Photos
- - - - - - -
Motion and Appeal
Final Press Release 12/11/2006
Contributions
List of Participants
Press Release
Inicio/Homepage

 

Filme sobre PCP -  85 anos de Solidariedade com os povos em luta
Filme exibido no Comicio Internacional, em Almada
PCP - 85 anos de solidariedade com os povos em luta

arrow Início arrow Notas de Imprensa

Intervention du Parti Algérien pour la démocratie et le Socialisme
Quinta, 09 Novembro 2006


Dangers et potentialités de la situation. La stratégie impérialiste et la question de l’énergie, la lutte des peuples et l’expérience de l’Amérique latine, la perspective du socialisme.


Les luttes entre les différentes puissances impérialistes pour le repartage du monde et l’extension de leurs zones d’influence respectives s’intensifient. L’offensive menée conjointement et de façon coordonnée par l’ensemble des classes capitalistes, après la victoire de la contre-révolution en URSS et dans les pays socialistes, contre les acquis sociaux des travailleurs ainsi que contre la souveraineté politique et économique des pays économiquement dominés, n’empêche pas l’accentuation des rivalités et des contradictions inter-impérialistes. Les pays impérialistes et tous les courants réactionnaires s’entendent pour combattre les courants communistes, intensifier leur tentative de criminaliser le communisme, étouffer l’aspiration des travailleurs à une société socialiste débarrassée de la domination de la bourgeoisie. En même temps chaque puissance impérialiste se bat à couteaux tirés pour accroître sa part du gâteau aux dépens de ses rivales. Ces luttes peuvent conduire à l’exacerbation des contradictions et des conflits entre puissances impérialistes que les progressistes peuvent mettre à profit pour réaliser des succès dans leur combat en faveur de la transformation du monde, accumuler les forces nécessaires aux processus révolutionnaires.


L’impérialisme américain tente d’imposer son hégémonie à l’échelle mondiale. Mais il se heurte à la résistance des peuples comme le montre la montée de l’influence des forces anti-capitalistes en Amérique latine, les succès, certes non irréversibles, des forces anti-impérialistes au Venezuela et en Bolivie. Malgré sa supériorité militaire écrasante, l’importance des moyens qu’il mobilise pour s’attacher l’appui de courants et couches sociales qui acceptent de se placer sous son aile “protectrice”, ou qui capitulent devant ses pressions, l’impérialisme américain rencontre d’énormes obstacles dans ses tentatives pour placer le Moyen orient sous sa domination exclusive. Les défaites militaires subies par les Etats de la région, défaites dues en grande partie à la nature anti-populaire des régimes en place, à la propension des forces dirigeantes à chercher un compromis acceptable pour leurs intérêts, n’ont pas mis fin à la résistance multiforme des peuples. Malgré ses faiblesses politiques, l’absence de forces progressistes organisées influentes et capables de la diriger, cette résistance ne permet pas aux bourgeoisies et aux forces sociales au pouvoir dans ces pays d’aller trop loin dans leur tendance à faire leur reddition face aux manoeuvres, au chantage, aux intimidations et à toutes les formes de pression des puissances impérialistes.

Ces forces sont obligées de tenir compte du refus des masses populaires de se laisser humilier, dépouiller de leurs richesses. Mais en raison de leurs intérêts de classe, de leur peur à perdre le pouvoir sous la poussée du mouvement de masse, même si celui-ci est souvent dévoyé par les courants islamistes réactionnaires, elles sont incapables de s’opposer de façon conséquente à l’impérialisme. Elles ne cherchent pas à s’appuyer sur les masses pour mettre en échec les plans impérialistes. Elles marchandent avec lui pour obtenir qu’ils tiennent compte de leurs intérêts, de leurs positions politiques internes. Les concessions que l’impérialisme a dû faire à l’époque de l’existence du camp socialiste, les fruits de la décolonisation, ont favorisé la constitution de classes bourgeoises dans toute cette région. L’attitude de ces bourgeoisies face à l’impérialisme est fluctuante. Elles se heurtent à l’hégémonisme économique des puissances impérialistes qu’elle cherchent à alléger et elles font face à la montée de mouvements populaires qui aspirent à préserver l’indépendance de leurs pays et qui expriment aussi leurs revendications de classe internes à travers des formes diverses qui auront tendance à se radicaliser à mesure que les luttes sociales internes s’aiguisent et s’accompagnent de prise de conscience. La bourgeoisie cherche à se protéger contre la contestation populaire. L’islamisme politique est pris en main par les courants les plus réactionnaires de la bourgeoisie qui bénéficient de l’aide financière et idéologique des Etats pétroliers ultra-réactionnaires de la région et font de la religion un instrument pour imposer l’harmonie des classes, la résignation des travailleurs face à la surexploitation qu’ils subissent


L’impérialisme se heurte aussi à l’opposition des autres puissances impérialistes qui veulent maintenir leur emprise dans leurs zones d’influence traditionnelles. La récente agression israélienne n’a pu déboucher sur une victoire militaire qui aurait permis à l’impérialisme américain de réaliser son emprise incontestée sur la région. Le potentiel de résistance populaire a joué un rôle décisif dans cet échec de l’impérialisme américain. Cet échec est cependant relatif. Il ne doit pas masquer le fait que les autres puissances impérialistes, France, Allemagne, Italie, alliées et rivales en même temps des USA, ont exploité la situation pour renforcer leur présence et prendre leur part de la redistribution du contrôle de la région sous la bannière de la FINUL. C’est pourquoi il est important pour les communistes de déployer de gros efforts pour étendre leur influence au sein des masses et jouer leur rôle en prenant la tête du combat patriotique et en dévoilant auprès des autres forces patriotiques et anti-impérialistes la nature et les objectifs assignés par les différents pôles de l’impérialisme à la FINUL et au Conseil de sécurité de l’ONU, comme instrument de repartage du monde, de représailles contre les peuples et les dirigeants anti-impérialistes. Cela ne signifie pas que les peuples ne peuvent pas exploiter les contradictions qui apparaissent au sein du conseil de sécurité pour faire entendre leur voix ou arracher des compromis avantageux, même momentanés.


Les pressions et les rivalités des puissances impérialistes, l’émergence de nouveaux pôles potentiellement impérialistes, en Amérique latine, en Asie, en vue du contrôle des marchés et des richesses du monde, et notamment de ses sources d’énergie, vont aggraver les dangers de guerre, locales, régionales, et même mondiales. La paix ne résultera pas des supplications, de la multiplication des discours pacifistes, des tentatives illusoires de changer les rapports internationaux de domination et d’exploitation sans s’attaquer aux bases socio-économiques qui créent ces inégalités. Elle ne pourra être définitivement instaurée que lorsque le système capitaliste qui engendre inévitablement les guerres sera aboli.
Le système capitaliste crée ses propres fossoyeurs. Partout dans le monde, les effectifs des travailleurs exploités et des salariés s’accroissent malgré les régressions économiques qu’ont entraînées les ajustements structurels imposés par le FMI et la chute des pays socialistes.


Les nouvelles générations de travailleurs sont en train de faire leur expérience de l’exploitation capitaliste et de la nécessité de le combattre de façon organisée. La propagande mensongère sur les “crimes du communisme”, sur la nécessité de se résigner à la domination capitaliste, rencontrera de plus en plus de difficultés à paralyser la combativité révolutionnaire des masses. C’est pourquoi l’impérialisme s’appuie sur les forces les plus obscurantistes pour gagner du temps et multiplie les actions de diversion qui divisent les travailleurs à l’échelle mondiale comme le thème du conflit des civilisations, ou la “nouvelle guerre des religions”.


Les communistes doivent développer leur solidarité internationale, appuyer les résistances à l’offensive impérialiste, aider les nouvelles générations de travailleurs à assimiler les enseignements accumulés par leurs aînés, coopérer sur le plan idéologique pour faire face ensemble à la propagande bourgeoise massive qui cherche à déformer l’histoire des luttes révolutionnaires, à discréditer les luttes passées et actuelles des communistes mais aussi les luttes progressistes menées par d’autres courants que cette propagande veut criminaliser en vue de les isoler.


Les communistes doivent aussi, pour prendre la direction des mouvements populaires qui se développent partout, analyser et étudier avec les masses les causes et les facteurs, y compris leurs propres erreurs politiques, économiques, culturelles, qui ont favorisé la victoire de la contre-révolution dans les anciens pays socialistes.


La Commune de Paris a été une répétition pour l’organisation d’une insurrection victorieuse contre l’ordre capitaliste et la prise du pouvoir par la classe ouvrière et ses alliés sous la direction d’un parti marxiste révolutionnaire. Comme les marxistes qui ont étudié cette “première répétition” à la fin du 19ème et au début du 20ème siècle, les communistes sont placés devant la tâche d’étudier sous tous ses aspects cette première grande répétition de la construction du socialisme que fut l’expérience soviétique afin de préparer les révolutions à venir et d’assurer leur victoire irréversible. 2007 sera l’année de la commémoration du 90ème anniversaire de la Révolution d’Octobre. Elle nous fournira l’occasion d’organiser des débats en liaison avec les luttes afin de progresser dans l’assimilation des leçons de l’histoire, de combattre les mensonges et de tirer les leçons utiles à l’accumulation des forces pour d’abattre un système qui menace d’anéantissement l’humanité tout entière.