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Comunicado final aos órgãos de comunicação social 12/11/2006
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Final Press Release 12/11/2006
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Contribution du KPL - Parti Communiste Luxembourgeois
Quinta, 09 Novembro 2006

Contribution du Président du KPL Ali Ruckert
à la conférence des partis communistes et ouvriers
du 10 au 12 novembre 2006 à Lisbonne

Chers camarades,

Je n’aborderai pas ici la situation au Luxembourg, car j’ai présenté l’appréciation de l’évolution actuelle dans mon pays dans un bref résumé en anglais et en français, qui est à la disposition de tous les participants.

Je vais plutôt faire quelques observations concernant la collaboration entre les partis communistes.
Face aux défis de notre temps, une collaboration structurée entre les partis communistes et ouvriers, basée sur les idées de Marx, Engels et Lénine, est plus que jamais une nécessité objective de la lutte de classes.

L’échec de la tentative de construire le socialisme et la restauration de rapports capitalistes dans tous les pays d’Europe Orientale après 1990 a conduit à un dramatique recul dans l’évolution sociale, a déchiqueté le mouvement communiste et eut pour conséquence, que maints partis communistes furent à tel point affaiblis, qu’ils durent souvent lutter pour maintenir leur capacité d’action, voire pour leur survie.

Nous savons, qu’au 21ème siècle les sociétés socialistes seront très différentes de ce que nous connaissions au 20ème comme socialisme réel, parce que les prémisses historiques seront très différentes. Mais cela ne nous donne pas le droit de vouloir éradiquer la mémoire des différentes tentatives de construire une société socialiste, à commencer par la Commune de Paris, en passant par le Révolution d’Octobre, jusqu’aux pays socialistes après 1945.

Il importe, au contraire, d’honorer les performances historiques, d’apprendre de leurs erreurs et d’étudier à fond les causes de leur échec, et particulièrement les questions liées au développement des forces productives, de la démocratie et de la solution de l’augmentation des contradictions dans une société socialiste.

Pour cela, nous devons effectuer notre propre analyse marxiste, car la caricature qui en est faite par l’idéologie bourgeoise et sa propagande ne nous est guère utile. Et ce, non pour démontrer que nous avions toujours raison, mais parce que nous avons besoin d’une conception du socialisme qui soit concluante. Sans cela nous ne serons pas en mesure de convaincre ceux qui veulent agir, et qui sont disposés à changer les rapports capital–travail. Nous devons convaincre les femmes et les hommes par une argumentation fondée, et pouvoir leur démontrer qu’une telle société peut exister.

L’abandon par une série de partis de la théorie marxiste-léniniste les conduisit à renoncer aux préalables d’une évaluation correcte de l’étape actuelle du capitalisme, leur permettant de développer des stratégies appropriées pour dépêtrer la classe ouvrière de la défensive et poser la question du système. Au lieu de remettre fondamentalement en cause les superstructures du système capitaliste érigées dans l’intérêt des trusts et de la grande finance, ils se contentent de vouloir „améliorer“ le système en vigueur. Cela vaut tout autant pour l’État capitaliste à l’échelon national, que pour les institutions supranationales comme l’Union Européenne. On peut bien entendu trouver beaucoup de raisons pour vouloir seulement un meilleur capitalisme au lieu d’un meilleur socialisme, mais pour la classe ouvrière on ne peut voir la moindre bonne raison.

Le socialisme ne peut cependant pas être atteint par des reformes, mais uniquement par des refontes profondes et par le franchissement révolutionnaire des rapports capitalistes de propriété et de puissance. Pour cela s’impose un changement fondamental des rapports de force en faveur de la classe ouvrière et de ses alliés.

Nous mettons l’accent là-dessus, parce que pour nous la classe ouvrière sera la puissance décisive dans la lutte contre la domination du capital et le combat pour l’instauration du socialisme, la classe ouvrière donc, et non quelques nouvelles formations sociales ou autres mouvements. Elle est la classe qui subit le plus directement et fortement l’exploitation capitaliste, à cause même de sa position dans le processus de production. Sa position dans la société la place par excellence dans la situation de mettre en oeuvre au moment décisif les changements sociaux et bouleversements antimonopolistes qui s’imposent.

Une série d’anciens partis communistes et ouvriers ont emprunté au cours des années écoulées la voie social-démocratique. À cause de cela, beaucoup de leurs membres, mais surtout de larges couches de population des pays en question ont été déconcertés et fourvoyés. Dans presque tous les pays d’Europe, mais aussi ailleurs, ont surgi à côté des partis traditionnels de nouveaux groupements et partis de gauche, qui s’appellent communistes et veulent suivre la voie marxiste-léniniste, sans pourtant s’être appropriés les cognitions fondamentales de Marx, Engels et Lénine.

Après la défaite des sociétés réellement socialistes vers la fin du 20ème siècle, ont surgi dans maints partis anciens et nouveaux beaucoup de confusions et d’incertitudes. La prétendue victoire du système capitaliste et la surpuissante machine électorale bourgeoise contribuent jour pour jour à accroître cette insécurité.

Cela conduit à ce que le processus révolutionnaire et la lutte des classes au quotidien subissent un violent contrecoup et ne soient souvent plus à l’ordre du jour.

L’internationalisation de la lutte des classes dans les conditions de la globalisation impérialiste impose la nécessité vitale d’intensifier la coopération internationale des forces anticapitalistes. Nous, communistes avons besoin d’alliés dans les syndicats, les associations démocratiques et les partis de gauche, afin de lutter contre le démantèlement démocratique, la militarisation et le démontage social. Mais des alliances semblables excluant les communistes, voire dirigées contre eux, sont contreproductives.

Il est à notre avis urgemment indispensable, que tous les partis communistes et ouvriers attachés aux cognitions de Marx, Engels et Lénine, ainsi qu’au socialisme en tant qu’alternative sociale à l’exploitation capitaliste, coopèrent étroitement dans le cadre d’une plateforme internationale. Une telle plateforme ne doit être identifiée ni à l’ancienne 3ème Internationale, ni à quelque autre organisation internationale à laquelle participeraient des communistes.

Nous avons besoin d’un tel instrument de travail pour...

- contrer l’influence politique et idéologique du capital, mais aussi des social-démocraties et des anciens partis communistes, sur la classe ouvrière ;

- analyser l’évolution actuelle du capitalisme des contradictions inter-capitalistes sur la base des idées de Marx, Engels et Lénine, ainsi que sur les expériences et cognitions des différents partis communistes dans leurs pays respectifs, et d’élaborer à partir de là des conclusions et des tâches universellement valables ;

- développer sur la base de ce savoir et de cette prise de conscience une stratégie commune et une tactique afin d’orienter la manière de procéder des communistes dans différents pays ;

- analyser les questions théoriques et pratiques soulevées par le processus révolutionnaire et par la lutte des classes au niveau international, régional et national ;

- traiter les questions d’importance internationale et de principe, et pouvoir ainsi donner aux différents partis des indications directes en cas d’évènements importants, de crises et de nouveaux phénomènes ;

- traiter à fond des questions théoriques, par exemple concernant la globalisation, les superstructures politiques de l’Union Européenne, l’ainsi nommée “constitution européenne” et la conception du socialisme, afin que les cognitions théoriques puissent déboucher plus rapidement et efficacement dans le travail idéologique et politique au niveau national, régional et international.

- décider et coordonner des campagnes, protestations et actions de solidarité et en accroître l’effet et la portée par leur caractère international.

Je voudrais à présent conclure ma contribution avec une phrase qui devrait être un véritable commencement :
Au vu des défis actuels de notre temps, une collaboration structurée entre les partis communistes et ouvriers sur la base des idées de Marx, Engels et Lénine, s’impose plus que jamais comme nécessité objective de la lutte des classes.

Attendre et se borner au niveau national n’est pas une alternative !

Parti Communiste Luxembourgeois (KPL)
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